Société Mycologique de Strasbourg |
Russula postiana Romell
et Russula subcompacta Britzelmayr sensu Crawshay Deux russules récoltées aux 17e Journées Mycologiques de Longevilles-Mont d’Or par Claude Lejeune Résumé de l'article: (*) A peine une vingtaine d’espèces recensées contre plus du double l’an passé au Liebfrauenberg : côté Russules, les 17e journées Mycologiques de Longevilles-au-Mont d’Or menaçaient d’être décevantes. Il n’en fut rien. Faute de grives… on regarde de plus près les merles. Cette attention renouvelée fut pour nous l’occasion de découvrir, apparemment noyés dans des banalités, quelques taxons moins communs, ou peut-être tout simplement méconnus. Et de tenter de les mieux cerner. Sans pour autant être sûr, en dépit de minutieuses recherches, d’y être ici parvenu définitivement. Ce qui, loin de devoir démoraliser l’amateur de Russules, devrait le stimuler : il suffit encore, souvent, de se baisser pour, toujours, être étonné. Parmi ces fausses triviales (ou ces belles mystérieuses) de Longevilles et de ses environs, deux incrustées de la section des Chameleontinae. Une russule pas très rare en forêt montagneuse et sous conifères calcaires : Russula postiana Romell (qu’on appelait, il n’y a pas si longtemps, R. olivascens Pers.). En clarifiant le nom on n’a pas, tant s’en faut, fait toute la lumière sur ce taxon. D’autant moins qu’une voisine, R. subcompacta Britz. ss. Crawshay, plus rare - et, à coup sûr, d’interprétation plus confuse - fait probablement l’objet de méprises sur le terrain. En voulant récemment le débroussailler, ce terrain miné, il n’est d’ailleurs pas sûr que Reumaux et al. (qui ont crée une parolivascens, ressuscité une neglecta et redéfini subcompacta) aient pleinement atteint leur but. Suivent les descriptions détaillées tant macroscopiques que microscopiques de Russula postiana et Russula subcompacta ...
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